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FATBIKE. Roberval sera à nouveau hôte de la Mahikan Race les 4 et 5 février prochain. Encore cette année, des participants de l’Europe et du Québec sont attendus. L’impact sera intéressant, car sept pays diffuseront les l’édition 2017, ce qui apportera une vitrine à la région.
Le 4 février, la FatFast se déroulera au centre-ville de Roberval. À travers un parcours d’obstacle de 600 mètres, les athlètes sillonneront le centre-ville dans le secteur de la Marina et de l’Hôtel de Ville. Cette année, pour la compétition de FastCross, l’organisation a décidé de changer d’emplacement. Ainsi, les participants auront rendez-vous dans le rang 4 de Roberval afin de parcourir une boucle de 2,1 km en plein cœur de la forêt.
Pour cette troisième édition, l’organisation espère accueillir une centaine de coureurs. Bien que l’objectif semble ambitieux, le président de l’organisation, Serge Simard, serait satisfait si 75 participants s’enregistraient lors des deux jours de compétition.
Place à la relève
Le volet jeunesse est certainement l’une des grandes nouveautés. Cette année, les jeunes pourront s’initier à ce sport qui gagne en popularité. Un parcours sera aménagé spécialement pour eux.
« Nous avons décidé d’approcher les jeunes. Nous pensons que le cyclisme est un sport qui peut se développer plus, mais pour cela il faut donner la chance aux jeunes de découvrir ce sport. Derrière une activité qu’ils aiment, nous pouvons leur démontrer qu’il est possible de se dépasser. C’est la base de la Mahikan Race, cette compétition vise à développer le tourisme, mais également le sport », souligne Daniela Bardelli, promotrice de l’événement.
Les écoles primaires de Roberval ont également été approchées afin de participer à un concours de dessin. La Cité étudiante est également prévue le vendredi 3 février afin de permettre aux étudiants de rencontrer des athlètes de renommée mondiale.
Le charme opère
Les promoteurs Daniela Bardelli et Marco Camilloni sont tombés sous le charme de la région.
« J’aime beaucoup la région. Nous avons découvert au Québec, une région de sportifs. Ici, à -30 °C les gens sont à l’extérieur. C’est définitivement dans la nature des gens d’ici. Nous tissons des liens avec des gens qui ont à cœur le développement du sport, mais aussi de la région. Pour évoluer, il faut de l’expérience, mais avant tout il faut de la passion », explique M. Camilloni.
L’édition 2017 n’est pas encore réalisée, que les promoteurs réfléchissent déjà à l’édition 2018.
« On aimerait faire le tour du lac Saint-Jean. Pendant une semaine, nous aimerions offrir des courses dans différents endroits. On veut donner encore plus de visibilité à la région. Le 6 février, nous allons déjà débuter à travailler sur cet ambitieux projet. On veut créer un événement unique », mentionne Mme Bardelli.
Les compétitions seront diffusées sur les continents américains et européens, en plus d’un site web chinois. Aux dires de M. Camilloni, il y a de plus en plus d’intérêt de la part des diffuseurs afin de faire la promotion de l’événement. Au Québec, RDS se porte diffuseur de l’évènement de même que COGECO.
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