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Jeudi, à 6 h 48 précisément, Martin Boulanger, un travailleur de la première heure du projet Péribonka IV, appuyait sur le bouton pour commander la descente de l’imposante structure d’acier qui venait obstruer la deuxième vanne du canal de dérivation. Cette étape marquait le début de la mise en eau du réservoir de la centrale.
Le responsable du projet Péribonka IV, Pierre Geoffrion, estime que d’ici un mois, la capacité du réservoir permettra de débuter les travaux pour la mise en route du premier groupe turbine-alternateur. Avec les apports moyens de la Péribonka, la première phase de remplissage du réservoir devrait durer 16 jours. Au cours de cette période, la réduction du débit dans la portion aval de la rivière entraînera une baisse de niveau, au pied du barrage. La rivière Manouane continuera à alimenter la Péribonka pendant le remplissage et à maintenir le niveau du réservoir du barrage de la Chute-du-Diable. « Depuis le début du chantier en 2004, les canaux de dérivation ont permis aux travailleurs de procéder à la construction à ce barrage au fil de l’eau, qui est d’environ 80 m de hauteur par environ 700 m de longueur. On retrouve également, dans cet aménagement, deux digues de fermeture. Aujourd’hui, par le geste du travailleur Martin Boulanger, on vient d’indiquer la fin des travaux du barrage. Les énergies des travailleurs du chantier sont maintenant concentrées sur la finition de la centrale souterraine », de souligner Pierre Geoffrion.
Le déroulement de l’ensemble des travaux du projet Péribonka IV s’est fait sans contretemps majeurs tant et si bien, que la mise en service du premier groupe Francis, est prévue pour le mois de décembre et ce, tout en respectant les coûts de cet imposant projet.
Retombées économiques
En 2004, Hydro-Québec estimait des retombées économiques régionales à quelque 345 M$. Ces chiffres sont révisés à la hausse et, à ce jour, les retombées sont de l’ordre de 462 M$. « Les travaux ne sont pas encore complétés et nous croyons que les retombées économiques seront de quelque 500 M$ pour la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Fait à souligner, 80 % des travailleurs qui ont œuvré sur le chantier étaient en provenance de la région. L’an dernier, lors de la pointe maximale des travaux, quelque 1300 travailleurs étaient sur le chantier. Les travaux civils se terminant, les effectifs vont diminuer au fur et à mesure. On dénombre encore quelque 750 travailleurs sur le chantier. Avec la fin de cette semaine, une centaine d’autres travailleurs vont quitter », de préciser Pierre Geoffrion. En marge de ce processus de la mise en eau du réservoir, Hydro-Québec s’est assurée que les villégiateurs et les utilisateurs de la ZEC des Passes, soient constamment informés du déroulement des diverses phases des travaux. « Il ya a eu des informations transmises par les employés, à la guérite de Saint-Ludger-de-Milot, à l’intention des gens qui avaient à circuler dans cette zone. On a également installé plusieurs affiches, tout au long de la route, pour compléter les informations et on s’est assuré de fermer les routes secondaires aux abords du futur réservoir. En termes de suivi, une équipe de biologistes s’occupe de l’aspect environnement. Au cours des prochains jours, on va procéder à l’ensemencement de quelques espèces de poissons dans le réservoir. Nos équipes de spécialistes, continuent chaque jour, à observer le comportement des ouvrages », de souligner Marthe Nadeau, responsable des communications chez Hydro-Québec. « Je peux vous confirmer aujourd’hui, que nous sommes très fiers du travail accompli par les travailleurs sur le chantier et ce, depuis le début des travaux en 2004», devait conclure Pierre Geoffrion, directeur du projet. Les personnes intéressées à voir les images prises lors de la mise en eau du réservoir et d’un court vidéo montrant l’ensemble de l’ouvrage, ils peuvent consulter le site Internet du journal Le Lac-St-Jean à l’adresse : www.lelacstjean.com.
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