Hélène essaie le spinning

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Par helene_gagnon
Hélène essaie le spinning

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CHRONIQUE. Je pense que j’ai toujours souhaité être une fille sportive. Par contre, quand on ne fait rien pour, c’est impossible de le devenir. Je voulais essayer plusieurs sports, mais je m’imposais des limites qui n’existaient pas. Aujourd’hui, je peux biffer de la liste le spinning.

Avec Manon Renald, j’ai découvert une nouvelle manière de s’entrainer qui est accessible à tous. Quand on pense au spinning, on imagine des prouesses extrêmes sur des vélos stationnaires, et ce, jusqu’à ce que nos jambes prennent en feu. Bien non! Le cardio-vélo ce n’est pas ça.

Un peu avant le cours, Manon me disait qu’il n’y a pas d’âge pour pratiquer cette activité, ni de limites liées à la condition physique. Cela m’a un peu surprise, mais je me suis rendu compte pendant l’entrainement qu’en adaptant la résistance de l’appareil en fonction de nos capacités on est capable d’avoir un entrainement efficace.

L’entrainement de cardio-vélo se divise en 11 étapes. Tous au long des trois premières étapes, je me demandais ce que je faisais là à pédaler sur place. Par contre, vient à s’installer un entrainement par intervalle. C’est quelque chose que j’ai beaucoup aimé. L’entrainement par intervalle consiste à fournir un effort soutenu pendant une période de temps pour ensuite avoir une période de repos en fournissant un effort moindre, mais continu. De plus, quand l’esprit d’équipe et la camaraderie se joignent à l’exercice on passe à un autre niveau. À partir de ce moment, je me sentais à ma place. En moins de 20 minutes toutes mes appréhensions s’étaient effacées.

La méthode d’entrainement de Manon et son acolyte Julie se rapproche d’une simulation de vélo de route. Durant le cours, Manon nous dicte la cadence à adopter. On doit se fier à l’échelle de perception afin de trouver notre niveau d’intensité. C’est ce que j’ai trouvé le plus difficile. J’avais tendance à avoir la main lourde et à mettre trop de tension.

Pendant la durée du cours, environ 50 minutes, nous avons simulé des montées, des accélérations et des sprints le tout dans l’objectif d’améliorer notre cardiovasculaire. J’ai fait mention précédemment de l’échelle de perception de l’effort. C’était la première fois que je travaillais avec cet outil. Donc quand Manon nous indiquait de mettre la tension au niveau 8, cela signifiait que l’effort devait être très difficile. C’est là qu’on voit que le spinning s’adapte à chacun. Le niveau de difficulté s’évalue différemment en fonction de notre perception, même si notre capacité ne nous permet pas de mettre trop de tension, les résultats seront tout de même présents.

De mon côté, l’ambiance joue pour beaucoup. Je préfère m’entrainer en groupe plutôt que seule. Plusieurs disent ne pas aimer les cours de groupe, et ce, avant même d’avoir essayé. Dans mon cas, j’ai débuté à m’entrainer afin de perdre du poids. Par contre, le jour au la balance ne t’applaudit plus, mieux vaut participer à un cours de groupe afin d’être certain d’avoir des applaudissements pendant et après le cours. C’est la récompense ultime pour tous les efforts fournis. Cette notion, qui est importante pour moi, je l’ai retrouvée.

Je pense qu’il ne faut pas hésiter. Le spinning n’a rien d’intimidant comme sport. De mon côté, j’ai aimé l’expérience. Le plus difficile aura été un sérieux mal de fesses, mais sans plus. Je crois que peu importe nos objectifs d’entrainement, le cadio-vélo nous permet de les atteindre. De toute manière, en s’entrainant on ne peut que devenir meilleur.

 

Mon appréciation

J’ai aimé: Le fait d’adapter l’entrainement en fonction de mes capacités physiques

Je n’ai pas aimé:Le mal de fesses.

Je recommencerais :Oui. J’avais trop de préjugés envers ce sport

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