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VOL. Carolann Coll était de retour devant le Tribunal afin de faire suite aux procédures judiciaires entourant sa participation à plusieurs vols commis entre le 28 décembre 2014 et le 9 janvier 2015, dans les villes de Québec, Trois-Rivières, Sept-Îles et Dolbeau-Mistassini.
Interrogée et contre-interrogée pendant plus de trois heures par son avocat, Me Louis Belliard, ainsi que par la procureure de la Couronne, Me Claudine Roy, l’accusée a décrit les nombreux déplacements qui ont eu lieu entre les dates du premier événement de Québec le 28 décembre 2014, et l’arrestation à la suite du braquage de la Banque Nationale de Dolbeau-Mistassini le 9 janvier 2015.
C’est à la suite de nombreux kilomètres, et parfois même d’allers et retours entre Sept-Îles, Québec, Trois-Rivières, Baie-Comeau et Baie-Trinité, que Carolann Coll s’est retrouvée le 9 janvier 2015 à Dolbeau-Mistassini en compagnie de Dany Bernatchez et Matthieu Cormier.
C’est à cet endroit qu’ils ont été arrêtés par la Sureté du Québec après s’être débarrassés des objets compromettants en direction de Saint-Eugène-d’Argentenay.
Rôle de l’accusée
Lors de tous les vols, Carolann Coll avait comme rôle de conduire et d’attendre ses complices à la sortie des établissements une fois les méfaits accomplis.
Lors de son contre-interrogatoire, la jeune femme a fait mention de ses états d’âme envers Dany Bernatchez. Celle-ci avait commencé à le fréquenter après que ce dernier soit sorti de prison en septembre 2014. Elle croyait qu’il avait changé, mais son passé judiciaire lui déplaisait. Elle le décrit comme étant un homme avec un caractère explosif.
Lors des réponses fournies par Carolann Coll, de nombreuses manifestations de violence de Dany Bernatchez ont été répertoriées, et ce, principalement à l’égard de Matthieu Cormier.
Me Roy a posé des questions afin de connaître la réaction de l’accusée quant aux nombreuses infractions dont elle était témoin, soit les vols, la possession d’une arme à feu tronçonné, les nombreux déplacements et les cas de violence.
La jeune femme a mentionné ne jamais avoir posé de questions à Bernatchez à ce sujet, avouant qu’elle avait des appréhensions par rapport à ce dernier.
« Il me faisait un peu peur. Je ne donnais pas mon opinion. J’aurais pu partir, mais j’avais peur. J’étais enceinte, je ne voulais pas me retrouver seule », souligne Carolann Coll.
Actuellement, les procédures judiciaires en sont à l’étape de la preuve sur la peine. Les procédures reprendront les 26 juillet, mais la date reste à confirmer. À ce moment, les avocats en seront à la détermination de la peine.
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