Incendie d'une ferme à Normandin : « Je les ai entendu crier, c’était infernal » -François Fournier-Bélanger

Par Jules Simard
Incendie d'une ferme à Normandin : « Je les ai entendu crier, c’était infernal » -François Fournier-Bélanger

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PERTE 70 VACHES. Le propriétaire de la ferme où l’incendie a ravagé une étable et la grange dans le rang nord à Normandin, M. François Fournier-Bélanger, était sous le choc émotif d’avoir perdu la grande partie de ses vaches. « Je les ai toutes entendu crier, et je ne pouvais rien faire pour les sauver des flammes », s’est exclamé le propriétaire, ému, par la perte de plus de 70 têtes.

« Alors que les flammes ravageaient l’étable, je me suis approché pour aller chercher mon tracteur, et je les ai vu qui me regardaient avec leurs grands yeux et me demandaient de l’aide », confie François, visiblement affecté par les cris qu’il a entendus pendant près de deux heures.

« Les vaches qui ont péri je les ai mis au monde en tirant sur leurs pattes », relate le propriétaire d’un troupeau de plus de 80 têtes. Au-delà de la perte financière, c’est la perte d’animaux qui lui permettaient de vivre et auxquels il avait un attachement certain qui affecte François Fournier-Bélanger.

Debout, près de la quinzaine de têtes qui ont pu être sauvées des flammes, François souligne que ce sont les cris en provenance de l’étable qui l’ont réveillé vers minuit dans la nuit de lundi à mardi. Ces cris s’amplifieront au cours des heures qui ont suivi, alors que l’édifice de plus de 100 ans qui abritait ses vaches était la proie des flammes.

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