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JUSTICE. Le juge Pierre Simard a rendu ce matin sa décision quant à l’enquête sur remise en liberté de Christian Gagnon, arrêté en décembre dernier à Chambord sous des chefs de trafic de drogues et possessions de drogue en vue d’en faire le trafic.
Le juge Simard a mentionné que les accusations étaient suffisamment bien détaillées et qu’elles laissent entendre que M. Gagnon était le maître d’œuvre du trafic dont on l’accuse. De plus, Christian Gagnon a un lourd passé en matière judiciaire et a déjà fait plusieurs mois en détention pour, entre autres, des violations d’engagement, intimidation, agression sexuelle, méfaits, voie de fait simple.
Afin que M. Gagnon retrouve sa liberté, la Défense avait proposé le versement d’un dépôt, le fait que l’accusé résiderait chez sa fille à Jonquière, l’application d’un couvre-feu, l’interdiction d’utiliser et d’avoir en sa possession un cellulaire et l’interdiction de consommer drogue et alcool. Cela n’a pas été suffisant pour convaincre le juge.
Le juge Pierre Simard a mentionné que la garantie était non-hermétique. Devant la consommation et la répétition des actions, de même que la liste d’antécédents, notamment des crimes de violence, le juge a décidé que Christian Gagnon demeurait derrière les barreaux en attendant la suite des procédures.
Le juge a également mentionné qu’il ne voulait pas mettre la fille de M. Gagnon en situation de conflit ou de dénonciations si advenait un non-respect de conditions. Un retour est prévu devant le juge le 17 février prochain.
La décision n’a pas plu au détenu qui s’est levé aussitôt la décision rendue. Ce dernier aurait souhaité s’exprimer auprès de son avocat immédiatement. Celui-ci a tout de même fait mention que la décision reposait sur des faits du passé et non sur les récentes accusations.
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