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JUSTICE. Arrêté, le 31 août dernier, après avoir éventré le coffre-fort du restaurant Capitaine Bob de Roberval, Carl Sergerie subissait son enquête pour remise en liberté. Le juge Pierre Lortie lui a accordé en mentionnant que l’accusé avait démontré beaucoup de conviction afin de régler ses problèmes de consommation et qu’il avait osé dire les vraies choses.
Lors de son témoignage Carl Sergerie a mentionné avoir déjà réalisé deux thérapies de son propre gré. Par contre, le fait qu’il y avait de la consommation à l’intérieur des murs d’un établissement ne l’a pas aidé. À sa sortie, il a repris contact avec les mauvaises personnes : « Je me pensais fort, pratiquement guéri. Je suis influençable. Mes petits démons m’ont apporté à la rechute. Je vais aux rencontres des AA. J’ai également fait des démarches afin de suivre une thérapie. J’ai le temps de réfléchir ici. Je pense à ma fille. Je ne veux plus faire les mêmes erreurs. Je dois maintenant réparer le passer afin de pouvoir bien fonctionner dans la société », a-t-il mentionné.
La défense et la couronne ont donc trouvé un terrain d’entente. Carl Sergerie subira une nouvelle thérapie à l’extérieur de la région. Celui-ci aura par contre, un encadrement post-thérapie très serré. Il devra éviter certains lieux, respecter un couvre-feu, ne plus consommer d’alcool et de drogue, ne pas fréquenter de personne avec des casiers judiciaires, etc. : « En thérapie, vous représenterez un faible risque pour la société. Par contre à votre sortie, vous allez devoir respecter chacun des points que nous venons de vous mentionner. Vous allez devoir être impeccable. Si vous ne respectez pas l’une de ces virgules, vous subirez de sévères sanctions », a conclu le juge.
Les procédures judiciaires reprendront en novembre. Notons que Carl Sergerie a plusieurs dossiers en attente de procédure. En plus du vol de 2 970 $ au restaurant Capitaine Bob, celui-ci doit comparaitre pour une effraction de domicile chez son ex-conjointe, ainsi que pour des bris de promesses.
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