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SÉCURITÉ. Suite à l’accident mortel survenu le 18 juillet dernier à Dolbeau-Mistassini et impliquant un policier, la Sûreté du Québec a choisi de revoir les procédures d’utilisation de ses véhicules semi-banalisés.
Les véhicules semi-banalisés sont ceux qui sont identifiés aux couleurs de la Sûreté du Québec, parfois sur un ton monochrome, sans toutefois arboré les gyrophares sur le toit, ce qui le rend plus difficile à repérer. Il ne faut toutefois pas les confondre avec les véhicules banalisés, qui sont utilisés dans le cadre de filature ou encore par les services d’enquête. La collision du 18 juillet impliquait un véhicule semi-banalisé.
« On ne sait pas encore quelles seront les conclusions de l’enquête du Service de police de la Ville de Québec, mais comme la sécurité des citoyens et de nos policiers est une priorité, il fallait agir maintenant. Désormais les véhicules semi-banalisés ne pourront répondre à un appel d’urgence que si tous les autres véhicules sont sur d’autres urgences ou encore s’il y a un appel avec risque imminent pour la vie et que le véhicule semi-banalisé est le plus près », indique le lieutenant Guy Lapointe de la Sûreté du Québec.
Il s’agit là de mesures transitoires en attendant les conclusions du SPVQ et d’un comité chargé d’évaluer cette question. « À l’automne, le comité rendra son rapport à ce moment-là, peut-être que les mesures transitoires seront maintenues ou qu’elles seront bonifiées », précise le lieutenant Lapointe.
D’ici là, les véhicules semi-banalisés seront toujours utilisés, mais dans leur mission première, soit l’application du code de la sécurité routière. « Ces véhicules nous permettent d’intervenir plus facilement sur des infractions plus difficiles à repérer avec des véhicules identifiés, comme le cellulaire au volant ou la conduite dangereuse, par exemple », souligne le lieutenant Lapointe.
Ce dernier ne croit pas que les mesures transitoires viendront changer la donne pour l’affectation des ressources policières. « Je ne pense pas que ça aura un impact, car ce sont des véhicules accessoires. Ce sera au gestionnaire ou au superviseur de relève de bien planifier l’utilisation des véhicules », de préciser Guy Lapointe.
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