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La dynamique et sympathique Rosette Laberge était de passage récemment à Chambord.
L’écrivaine originaire de Jonquière effectue actuellement une tournée dans les bibliothèques de la région. Ayant récemment publié deux romans historiques portant sur l’histoire de Madeleine de Verchères et de Marguerite de Roberval, elle a fait un bref retour, sur le contexte historique du 16e et du 18e siècle. Outre ces deux volumes, elle a entre autres écrit Sur le chemin de la justice, La passion de Magdelon, Sous le couvert de la passion et Maria Chapdeleine après la résignation.
Lorsque son éditeur lui a proposé d’écrire son premier roman historique sur Madeleine de Verchères, elle était plutôt perplexe. Elle a dû y réfléchir puisqu’elle n’avait aucune expérience à ce niveau.
Mais comme Rosette Laberge est une femme de défis, elle a accepté. « J’ai tellement aimé, que j’ai écrit trois tomes de 500 pages dans la même année, mentionne-t-elle. Il faut être crédible lorsqu’on écrit des romans historiques. Il faut respecter les faits, le contexte de l’époque et ajouter une toute petite dose de fiction ».
Comme elle est toujours en mode productivité, Rosette Laberge s’est ensuite attaquée à l’histoire de Marguerite de Roberval. Là encore, c’était un défi de taille puisqu’il lui fallait trouver suffisamment de matière pour tenir le lecteur en haleine alors que Marguerite se retrouve seule sur une île déserte pendant plusieurs mois. Encore une fois, mission accomplie!
Quant à son nouveau roman d’époque Souvenirs de banlieue, le premier tome d’une série de quatre, il est présentement en vente. L’intrigue se joue autour de la famille Pelletier expropriée de leur maison en 1966. La famille habite Longueuil depuis un peu plus d’un an. Pourtant, à l’exception de Michel, le père, tous regrettent encore leur ancienne vie dans l’est de Montréal. Le deuxième tome de cette Saga portera sur le père, le troisième sur la fille unique adoptée et le dernier sur le fils Junior.
Fait surprenant, de tous les romans qu’elle a écrits, aucun ne s’est terminé par le scénario pensé au départ, car les personnages évoluent, mentionne-t-elle. De plus à la fin de chaque livre, elle verse une larme… « On s’attache à nos personnages! », conclut-elle.
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