Poésie des temps modernes

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Par helene_gagnon
Poésie des temps modernes
(Photo : Photo courtoisie)

<![CDATA[Le deuxième jeudi de chaque mois, le Vieux-Couvent de Saint-Prime est l’hôte d’une grande cérémonie.
Loin d’être aussi rigide qu’un sermon religieux, <@Ri>Les homélies du jeudi<@$p> laissent le champ libre à l’inspiration des amoureux des mots.
Qui n’a jamais levé le nez devant un texte poétique? Nommé S’Lac Saint-Jean, le groupe est en train de renverser la vapeur, avec ses soirées de slam, lors desquelles les participants récitent leurs écrits.
Une nouveauté
Ils sont âgés dans la vingtaine, trentaine, quarantaine, cinquantaine, soixantaine, étudiants, maman, papa, grands-parents, retraités ou bien employés. Malgré tous ses écarts, ils partagent une passion.
Plusieurs partenaires sont derrière cette initiative, dont Lionel Barbot est ses filles.
«On est des passionnés de cet art. On allait du côté de Saguenay pour écouter les slameurs, mais il n’y avait rien ici. C’est en discutant avec quelques personnes qu’on a décidé de créer une soirée.»
Pour faire partie de la ligue de slam du Québec, les groupes doivent faire six soirées, deux demi-finales et une finale. De plus, un minimum de six participants par soirée est requis, pour se tailler une place dans la ligue.
«Actuellement, notre objectif est de créer un mouvement pour qu’en septembre, nous soyons prêts à tenir une saison qui s’inscrira dans la ligue de slam du Québec.»

Lionel Barbot est à l’origine de la ligue de slam.

Une histoire de réalité
Ces soirées sont de plus en plus populaires. Le nombre de spectateurs a doublé à chaque représentation.
«L’humour est au rendez-vous, mais il y a aussi des moments percutants. Parfois, on ne sait pas trop où le slameurs va nous mener et soudainement ses propos nous percutent.»
Lionel souligne que le choix des sujets dépeint parfaitement la réalité de nos milieux.
Au Québec, les équipes de slam se retrouvent en zone urbaine: Saguenay, Rimouski, Québec, Sherbrooke, Montréal et la région de l’Outaouais.
«Notre slam du lac sera à l’image du lac. Il y a une identité territoriale dans le slam, car nous n’avons pas le même vécu. On ne se tape pas les bouchons de circulation, ni le métro. Notre slam est un peu plus bucolique.»
Il n’y a pas d’âge pour monter sur la scène.
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