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ART. Trois sculpteurs professionnels ont immortalisé l’histoire des Ursulines à travers trois bancs de parc qui sont installés au Jardin, tout près de la piste cyclable.
Le sculpteur de la région Thomas Meloche, ainsi que Jean-François Gauthier de Laval et Reinaldo Nino du Venezuela ont créé des pièces totalement uniques pour le Jardin des Ursulines. À travers de grands troncs d’arbres, ils ont sculpté une partie de l’histoire des Ursulines selon un thème qui leur était donné, le tout pour dynamiser le Jardin et le rendre encore plus attrayant.
«Ça fait quelques années que j’essaie de trouver une façon de laisser une trace au Jardin des Ursulines. C’est un beau parc public et j’aimerais ça qu’on essaie de l’agrémenter pour que ça devienne un site touristique important à Roberval», affirme le président de l’endroit, Gervais Arcand.
Parmi les thèmes choisis, il y avait l’agriculture, l’art et l’éducation. L’artiste Jean-François Gauthier avait l’agriculture, et a donc opté pour des ruches d’abeilles, puisque les Ursulines en faisaient l’élevage. Le Vénézuélien Reinaldo Nino a pour sa part sculpté un violoncelle à travers son tronc d’arbre pour symboliser l’art. De son côté, le Félicinois Thomas Meloche a représenté l’éducation à travers l’enseignement de la production de lait et de beurre qu’effectuait les religieuses.
C’est d’ailleurs grâce à M. Meloche que ces sculptures ont été réalisées, puisqu’il avait lui-même proposé l’idée au comité du Jardin des Ursulines.
«J’avais déjà fait une sculpture en marbre pour le parc, et j’avais vu un tronc d’arbre près du sentier que j’avais envie d’utiliser. Je leur ai proposé l’idée des bancs de parc, et ils ont tout de suite accepté, en proposant de faire un symposium», explique l’artiste qui effectue de la sculpture depuis 15 ans.
Les trois nouveaux bancs sont maintenant installés au parc du Jardin des Ursulines. Il s’agit de pièces uniques réalisées par des artistes reconnus internationalement.
«Je suis très impressionné de voir le travail qu’ils ont accompli en 14 heures environ. C’est assez extraordinaire», de terminer M. Arcand.
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