Tout d’abord, je prendrais l’engagement de bien gérer les finances de la municipalité, parce que la bonne gestion des argents qui nous sont confiés est un incontournable.
Je prendrais également l’engagement
de revendiquer de nouvelles sources de revenus, comme les redevances sur les ressources naturelles. Actuellement, 97 % des redevances payées par les grandes entreprises régionales vont dans le Fonds des générations. Ce sont les régions ressources qui en font les frais. Ce n’est pas acceptable. J’en revendiquerais 50 % pour
la région, ce qui équivaudrait à environ 40 millions par année, qui seraient gérés par les MRC et Ville de Saguenay.
Je revendiquerais également que l’on puisse devenir les gestionnaires de nos ressources naturelles. On ne peut pas véritablement se développer si on ne décide pas de ce qui nous concerne. Le développement c’est : « Un processus qui vise à rendre les individus et les collectivités plus autonomes et mieux en mesure de maîtriser leur destiné ». Quand ce sont les autres qui décident à notre place, on est dépendant et la dépendance ça ne mène pas au développement.
Je proposerais que ma municipalité
s’engage dans un plan concret de lutte aux changements climatiques. Étant le gouvernement le plus près des citoyens et citoyennes, c’est des municipalités que les plus grands changements doivent provenir
et être appliqués en tenant compte de nos réalités respectives.
Enfin, je mettrais de l’avant une politique d’initiatives référendaires, qui donnerait, sous certaines conditions, la possibilité aux citoyens et citoyennes d’être entendus et d’avoir le dernier mot sur certains grands enjeux les concernant. Pour retrouver la confiance de la population envers le monde politique, il faut démocratiser davantage.
Somme toute, ce que je mettrais de l’avant, c’est que : si la bonne gestion est importante, elle ne sera pas suffisante pour assurer notre avenir. Nous avons besoin d’un nouveau modèle de développement dont nous serons les maîtres d’œuvre et les bénéficiaires.
Denis Trottier, Péribonka