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CHRONIQUE. Je suis loin d’être une « Wonder Woman ». Cette semaine, je suis tombée au combat. Les trois enfants enrhumés, j’ai comme toute bonne maman, attrapé leurs microbes. S’ajoute à ça, les douleurs musculaires que je me suis infligées en complétant la Marche de l’Empereur. Bref, mon corps était fatigué.
J’ai donc décidé de prendre ça plus mollo cette semaine afin de reprendre des forces pour à nouveau sortir de ma zone de confort. Je souhaitais tout de même essayer quelques choses de nouveau. Alors profitant de mes douleurs, j’ai pris un rendez-vous en ostéopathie avec Aurélie Deschênes, étudiante en ostéopathie.
Je pensais me faire traiter ma raideur aux épaules et que tout serait terminé. Finalement non! En réalisant mon évaluation, Aurélie à détecter des déséquilibres. En commençant par mon occiput, à la base de mon crâne, et ce, jusqu’à mon sacrum. Bien qu’à des pouces de distance, ces deux os sont intimement liés.
Malmenée
C’est à ce moment que mon cerveau se met en marche afin de trouver quel choc aurait pu être à la nature de ce déséquilibre, qui par le fait même déséquilibre mon côté droit. C’est à ce moment que j’en viens à la conclusion que je suis loin d’être douce avec mon corps. Trois enfants en moins de 4 ans, une perte de poids importante en 18 mois et plusieurs impacts liés à la pratique de mes activités sportives. Je n’ai définitivement pas donné de « break » à mon corps.
Il faut vraiment avoir une connaissance globale du corps, mais il faut également savoir vulgariser ses actions afin de permettre aux patients d’imager le tout. Mais également afin de faire les bons liens, car d’une douleur subtile, peut naître une série de problèmes.
Durant mon traitement, il a été question de ma fausse jambe courte! Ne vous inquiétez pas, mes jambes sont bien de chair et d’os et de la même longueur, sauf que l’une est fixée plus haute dans mon bassin, d’où l’appellation fausse jambe courte. Grande découverte pour moi, car c’est le type de constat qui, à l’œil nu, n’est pas facile à faire. Aurélie a donc travaillé mon articulation afin qu’elle se relâche.
Tout en douceur
On commence de plus en plus à reconnaitre les bienfaits de l’ostéopathie. Il y a quelques années, cette pratique n’était pas reconnue.
Effectivement, c’est toute autre chose, si on compare à d’autres professions qui travaillent le corps. L’ostéopathie est certainement un complément intéressant et sans douleur, car le traitement se compose de pression et de mouvements. Le fait qu’il soit indolore ne signifie pas que le traitement est inefficace. Le corps doit assimiler des actions qu’il avait oubliées.
L’ostéopathe travaille en surface, elle ne va pas en profondeur comme une massothérapeute. Elle exploite le fascia, qui est comme une enveloppe. Chaque organe, chaque muscle, chaque os, chaque vaisseau et chaque nerf en sont entourés. Les fascias lient le corps et servent d’interlocuteurs entre les diverses parties du corps.
Mon rendez-vous s’est révélé comme étant une véritable mine d’informations. Je croyais connaître mon corps, mais non. De petits problèmes, il se peut que de plus gros en naissent. Active comme je suis, je sais que je serais bien triste de me retrouver en pause d’activités physiques, car c’est mon mental qui aurait de la misère à tenir le coup.
Bref, après cette séance d’ostéopathie, je laisse quelques jours à mon corps pour reprendre le dessus et je vous reviens prochainement avec des activités qui me plongeront hors de ma zone de confort.—
Si vous avez des idées d’activités à me soumettre pour cette chronique communiquez avec moi via courriel : helene.gagnon@tc.tc.
Mon appréciation
J’ai aimé: La douceur du traitement
Je n’ai pas aimé: La petite fatigue post-traitement, pas pratique quand la journée de travail n’est pas terminée
Je recommencerais: Oui, si je veux retrouver ma « vraie jambe égale ».
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