L’industrie forestière doit quitter la queue de peloton

Par Serge Tremblay
L’industrie forestière doit quitter la queue de peloton

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ÉCONOMIE. L’industrie forestière québécoise se retrouve en queue de peloton en Amérique du Nord. Des mesures doivent être prises pour permettre à l’industrie d’occuper à nouveau un rôle de leader.

C’est le message qu’ont lancé conjointement André Tremblay, président-directeur général du CIFQ, Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, Richard Lehoux, président de la FQM, et Gilles Potvin, maire de Saint-Félicien et membre du Comité sur la forêt de l’UMQ.

S’appuyant sur des études réalisées par la firme Woodmarkets et le Groupe DDM, ils ont rappelé que c’est au Québec que les coûts d’approvisionnement en bois sont les plus élevés. Le Québec se situe en outre en 12e place sur 12 en Amérique du Nord en ce qui regarde les bénéfices avant impôt, intérêt et amortissement pour l’industrie forestière.

À titre comparatif, les études dont il est question avancent que pour une usine de dimension moyenne, les bénéfices sont 7 fois plus élevés en Ontario qu’au Québec.

Pour remédier à la situation, le Conseil de l’industrie forestière du Québec propose deux axes d’intervention. Dans un premier temps, le gouvernement doit intervenir afin de ramener le coût de la fibre à sa juste valeur marchande. Dans un second temps, Québec doit être un partenaire pour accélérer la transformation de l’industrie des pâtes, papiers, cartons et panneaux.

« Nous avons l’ambition de quitter la queue de peloton et de revenir parmi les leaders. Nous savons que le premier ministre partage cette ambition et l’interpellons afin qu’il pose les gestes qui assureront l’avenir de notre industrie et la prospérité de l’économie du Québec. À travers nos propositions, nous démontrons que nous sommes prêts à relever ce défi et à donner le coup de barre requis, et ce, de concert avec le gouvernement », a indiqué André Tremblay.

Le milieu municipal, qui compte plus de 250 communautés vivant de l’exploitation forestière, se range pour sa part derrière l’industrie et joint sa voix afin de réclamer une intervention gouvernementale.

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