L'exploitation du pétrole de schiste serait très risquée selon l'AQLPA

L'exploitation du pétrole de schiste serait très risquée selon l'AQLPA

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PÉTROLE- Alors même qu’on apprenait que l’exploration pétrolière devait débuter prochainement sur l’île d’Anticosti, un rapport de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) présentait hier les risques associés au pétrole qui s’y trouve, soit le pétrole de schiste.

Les dangers de l’exploitation du pétrole de schiste seraient les mêmes que pour le gaz de schiste, qui a soulevé beaucoup d’opposition. « Il s’agit de la même formation géologique et leur extraction nécessite la même méthode de fracturation hydraulique », a exposé Sophie-Anne Legendre, analyste à l’AQLPA. Le rapport expose les résultats préoccupants de plusieurs études à travers le monde en terme de pollution atmosphérique et de santé.

Selon le rapport, le pétrole de schiste serait au moins deux fois plus polluant que le pétrole conventionnel que l’on importe actuellement au Québec. « L’exploitation du pétrole de schiste, qui génère du méthane, ferait exploser le bilan carbone du Québec », a affirmé Alain Brunel, directeur climat-énergie à l’AQLPA.

« Au Dakota du Nord, des échantillons d’air pris à proximité des sites de forage ont révélé en 2012 la présence de 50 contaminants atmosphériques dont 44 aux impacts graves sur la santé des populations, a aussi raconté Mme Legendre. L’analyse publiée il y a quelques semaines d’un registre de 125 000 naissances au Colorado suggère aussi que vivre à proximité des puits augmenterait de 30 % le risque de malformations cardiaques chez les nouveau-nés.

L’AQLPA recommande au gouvernement de dire «non» à l’exploration et l’exploitation du pétrole de schiste.

Roxane Léouzon, Journal Métro

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