Le développement domiciliaire en arrière du marché d’alimentation IGA à Saint-Félicien a été retardé par de nouvelles exigences du ministère de Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Des « procédurites », selon le maire, qui sont toutefois réglées depuis quelques jours et qui permettent la continuité des travaux dans ce secteur. Le projet aura toutefois souffert de délais qui aurait pu être évités.
« Je suis en faveur de la protection de l’environnement. Il faut en faire plus que moins. Par contre, on devrait nous faciliter le travail. On peut très bien faire les choses, mais on devrait se faire aider davantage avec le MELCCFP », avoue le maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons.
Un ministère scindé en deux
Le premier magistrat est d’avis que l’on devrait répartir les opérations du ministère en deux entités distinctes. Il estime que les municipalités auraient à gagner à obtenir de l’aide pour mieux s’orienter dans le lot des exigences environnementales.
« Le MELCCFP devrait être scindé en deux ministères. L’un des deux auraient pour fonction de nous aider dans la préparation de nos projets et un l’autre pourrait surveiller l’application des règles, des procédures et des lois », explique-t-il.
Il cite en exemple la Sureté du Québec qui voit à l’application des lois.
« La SQ s’en occupe, mais ce n’est pas eux qui font les lois. Les policiers voient à leur application. »
L’ensablement des plages
Le maire Gibbons se questionne également sur la façon dont on procède pour ensabler les plages en bordure du lac Saint-Jean
« Je me suis toujours demandé pour quelle raison on remet, sur nos berges, du sable avec un peu de petites roches et de la terre pour refaire nos plages. On pourrait procéder comme ça s’est déjà fait dans le passé, pendant de nombreuses années, en remontant le sable qui s’est déplacé. Pour ne pas nuire aux poissons, ça pourrait même se faire lorsque l’eau du lac est en baisse. »
Une solution qui permettrait, toujours selon le maire, de réduire l’émission des gaz à effet de serre (GES).
« Ça prend des pelles et de nombreux camions pour transporter tout le matériel servant à l’ensablement autour du lac Saint-Jean. Le rechargement à partir du sable qui se trouve près des plages permettrait de réduire l’empreinte environnementale. »