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ÉVÉNEMENT. La 36e édition du Festival des Camionneurs s’annonce l’une des plus populaires, avec un nombre de participants record et une foule de plus en plus nombreuse.
La petite municipalité de La Doré est bondée de visiteurs et de camionneurs cette fin de semaine. Si le festival bat actuellement son plein, le président du comité organisateur Doris Bélanger s’attend à ce que cette édition soit l’une des meilleures.
«On a 54 coureurs, ce qui est un record. Le camping est plein, il doit y avoir près de 300 roulottes. On a eu de la pluie, mais les gens sont quand même au rendez-vous. On devrait atteindre 20 000 visiteurs», estime-il.
Cette année, le festival propose pour la première fois des courses de «pickup» modifiés. Une vingtaine de coureurs se sont déplacés pour l’occasion, attirant aussi une foule nouvelle. Au fils des ans, le Festival des Camionneurs grossit et attire de plus en plus les participants et le public.
«Ils aiment ça venir parce qu’on est bien organisé, et qu’on est accueillant. On a une super équipe ici et on travaille pour que les courses se déroulent de la meilleure façon possible», estime M. Bélanger.
Passionné depuis plus de 30 ans
Les histoires de véritables passionnés du camionnage sont nombreuses au festival de La Doré. Parmi tous les participants, celui qui retient l’attention est Mario Banville, le doyen des coureurs avec ses 31 années d’expérience. Les éditions du Festival des Camionneurs, il les a pratiquement toutes vécues, et il course encore aujourd’hui, même s’il vient de célébrer son 60e anniversaire.
«Je viens chaque année parce que c’est une belle région, et que je me suis fait des amis ici. On a développé un véritable esprit d’équipe avec les gens d’ici. Une famille, c’est ça le bon mot», explique l’homme originaire de Rimouski.
Il est l’un des coureurs les plus respectés dans les festivals, n’ayant jamais eu peur de dévoiler ses trucs et d’aider ses compétiteurs à l’amélioration de leur camion.
Celui qui possède sa compagnie de transport est un véritable passionné du camionnage, et il a toujours eu pour objectif de s’amuser, la victoire passant en second plan.
«C’est une passion qui est très onéreuse. Ça demande beaucoup de temps et il ne faut pas que tu comptes les heures que tu mets sur ton camion. Il faut vraiment faire ça par passion. Je continue toujours à courir, et je vais le faire pendant que la santé me le permet encore.»
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