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FORÊT. Alors que Produits forestiers Résolu a annoncé une fermeture temporaire de ses papetières de Dolbeau-Mistassini et Alma en affirmant que Greenpeace en est la cause, le directeur de Greenpeace pour le Québec, Nicolas Mainville, soutient que l’organisme environnemental n’a rien à voir avec les problèmes de gestion de Résolu.
Dans un article publié sur son blogue, Nicolas Mainville affirme en effet que la multinationale est incapable de gérer la crise qu’elle traverse. « Nous avons offert de l’aide à Résolu à plusieurs reprises, en vain. La compagnie n’a qu’elle seule à blâmer pour ses déboires actuels », y fait-il valoir.
Celui-ci ajoute qu’il est temps que les gouvernements du Québec et de l’Ontario convoquent tous les acteurs à la même table dans l’objectif de trouver des solutions durables pour sauver les emplois en jeu et assurer l’avenir de la forêt publique.
Nicolas Mainville soutient en outre que PFR a démontré la semaine dernière qu’elle s’intéressait peu au Québec en investissant 275 millions aux États-Unis. « Alors que le désintérêt de Résolu pour le Québec était justifié la semaine dernière par toute sorte de raisons économiques, le géant du papier journal blâme cette fois-ci Greenpeace pour ces fermetures », écrit-il.
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