La Commission scolaire ne prend aucun cas à la légère

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Par helene_gagnon
La Commission scolaire ne prend aucun cas à la légère

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ACTIONS. Habituellement, on attend qu’un incident survienne avant de faire de la prévention au sujet de l’intimidation. Avec les nombreuses formes que ce type d’agression peut prendre, la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets a décidé de mettre en place des politiques, mais également plusieurs actions afin de permettre à chaque jeune du primaire et du secondaire de se sentir en sécurité entre les murs de son école.

« Depuis 2007, la Commission scolaire a amorcé le travail. Les écoles doivent maintenant avoir un plan de lutte à l’intimidation. Ce plan dont chaque école se dote est approuvé par le conseil d’établissement. Ce comité se compose de parents, d’enseignants et de la direction d’école. Le plan, il est revu annuellement et nous demandons également à chaque école de dresser à la Commission scolaire un bilan annuel qui nous permet de dresser un portrait de la situation. Ce bilan nous permet de voir les aspects qui peuvent être améliorés », explique la présidente du conseil d’administration de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, Brigitte Gagné.

La Commission scolaire dispose également d’une agente pivot et travailleuse sociale, en la personne de Marie-Claude Laliberté. Bien que chaque école ait un plan de lutte à l’intimidation, elles ont tout de même des obligations ministérielles à respecter. C’est donc la tâche de Mme Laliberté de veiller à ce que chaque établissement respecte les demandes.

« Tout est très ciblé dans les plans. On aborde les mesures de prévention, les actions, les mesures de collaboration avec le parent, les modalités pour le signalement, l’encadrement, et ce, autant pour l’intimidé que l’intimidateur, et les sanctions disciplinaires. Rien n’est pris à la légère. Les plans suivent et respectent les valeurs de la Commission scolaire. C’est important d’en faire mention, nos démarches sont progressives et éducatives. Nous savons que certains parents seraient satisfaits que l’auteur des actes soit terriblement puni de là à l’enrouler dans le goudron et dans les plumes, mais ce n’est pas notre mission. Notre objectif est de permettre aux jeunes de sociabiliser et d’éduquer. Nous travaillons dans le positif et c’est important que le parent saisisse notre démarche », mentionne Mme Laliberté.

À l’extérieur de la cour de récréation

L’avènement des médias sociaux à fait en sorte qu’en 2015, la Commission scolaire du Pays des Bleuets a décidé de se doter d’une politique d’utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication et d’une politique sur l’utilisation des médias sociaux.

« Ces politiques s’adressent autant aux personnels, qu’aux élèves, mais également aux parents. Ces politiques ne sont pas valides uniquement sur les heures de classe. Un événement qui se produit à l’extérieur du contexte scolaire peut miner la vie d’un élève. Notre rôle est que le jeune se développe positivement dans son milieu scolaire, et ce, sans représailles. Il n’y a donc pas uniquement l’école qui ait un rôle important à jouer », explique Mme Gagné.

Le message de la Commission scolaire est bien simple : aucun acte de violence physique, verbale ou écrite n’est toléré, et ce, qu’il provienne d’un membre du personnel, d’un élève ou bien d’un parent.

Pour le mieux-être de l’enfant, la collaboration de tous demeure la meilleure solution.

C’est pour cette raison que la Commission scolaire rend tous les documents en lien avec l’intimidation accessibles. L’information est transmise aux parents par le biais de l’agenda scolaire, mais également dans le cadre des rencontres « Parent veut savoir… ».

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