<![CDATA[Le Syndicat des travailleuses de CPE et des Bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean a annoncé, ce matin, son intention d’utiliser son droit de grève générale.
En début de semaine, les deux groupes patronaux annonçaient leur intention de venir s’assoir à nouveau à la table des négociations, comme aucun moment n’a été confirmé, les travailleuses des CPE ont décidé de poursuivre leurs moyens de pression.
Le syndicat des travailleuses devant ce silence a donc décidé de poursuivre la grève. Ainsi, le 5 et 6 mars, elles utiliseront la troisième et la quatrième journée de grève prévue au mandat. Dès le 7 mars, elles entreprendront la grève générale illimitée.
«Nous avons un mandat de grève fort, à 91 %, et on dirait que les directions ne nous prennent pas au sérieux», explique Nathalie Duperré, présidente du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN.
«Nous devons interpréter ce silence comme étant un refus de négocier de la part des directions. Nous annonçons donc que nous allons exercer notre droit de grève générale afin de démontrer à nos employeurs que nous tenons à nos demandes», ajoute Mme Duperré.
À régler
Deux points restent à régler. Les travailleuses demandent à fractionner en jour une deuxième semaine de vacances lorsque les travailleuses ont déjà droit à 4 semaines et plus de vacances.
Le second point est en lien avec la banque de temps pour les temps partiels.
«Nous ne demandons pas de journées supplémentaires de congé pour les temps partiels, mais une banque de temps que la travailleuse a déjà effectué et que l’employeur lui doit. La travailleuse à temps partiel pourra reprendre du temps, mais seulement s’il y a des travailleuses disponibles sur la liste de rappel», explique Mme Duperré.]]>
La grève générale illimitée annoncée
Par helene_gagnon
