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La Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean prend en charge la collecte des boues de fosses septiques pour l’ensemble du territoire à compter de mai 2012. Les contrats de vidange ont été accordés par territoire à trois entrepreneurs pour une période de cinq ans. Les propriétaires devront payer annuellement un montant à même leur compte de taxes.
L’Étoile du Lac a obtenu le nom des entrepreneurs qui ont remporté les appels d’offres. Ainsi, pour la MRC du Domaine-du-Roy, c’est Service sanitaire Rodrigue Bonneau qui est le récipiendaire. Il en coûtera 90 $ annuellement au propriétaire pour une vidange aux deux ans. Pour les résidents saisonniers, le prix sera de 45 $ par année pour une vidange aux quatre ans.
Environnement Sanivac a obtenu le contrat dans la MRC Lac-Saint-Jean-Est. Le montant facturé sera de 62 $ pour les résidents permanents et 31 $ pour les résidents saisonniers.
Finalement, dans la MRC Maria-Chapdelaine, le coût sera de 94 $ pour les résidents permanents et 47 $ pour les résidents saisonniers. Sani-Charlevoix est l’entreprise retenue. À noter que la ville de Dolbeau-Mistassini gère elle-même les vidanges de fosses septiques et est exclue de ce calcul.
Harmonisation des tarifs
Parmi les autres arguments, il y a l’harmonisation des tarifs par territoire. On favorise ainsi l’équité envers l’ensemble des résidents. Le calendrier est présentement en cours d’élaboration. Les municipalités seront informées dès qu’il sera prêt. Il faut aussi noter que les territoires non organisés sont exclus de cette nouvelle règlementation.
La RMR Lac-Saint-Jean affirme respecter les nouvelles normes gouvernementales imposées par le Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées.
« La Régie s’occupera de l’harmonisation de la collecte, de la disposition ainsi que de la valorisation, affirme Lucien Boily, président de la RMR. Il est à noter que la conformité des installations relève encore et toujours des municipalités. De plus, d’ici 2020, le gouvernement exige que 60 % des matières putrescibles soient valorisés. Le service permettra de plus la valorisation de ces matières selon les techniques et normes connues. »
Au Lac-Saint-Jean, 30 % de la population dispose d’une installation septique, soit environ 15 500 résidents. Pour justifier sa position, la RMR invoque un meilleur contrôle sur la disposition des matières dans le respect de l’environnement.(D.M.)
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