Démystifier notre plus importante richesse

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Par helene_gagnon
Démystifier notre plus importante richesse

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BOIS. Encore cet été, l’Association Forestière du Saguenay-Lac-Saint-Jean tient un kiosque dans le Moulin du Village historique de Val-Jalbert. Pour une 6e année, l’organisation y voit encore une belle occasion de renseigner les gens sur la principale richesse de la région.

« Durant la période de septembre à mai, nos activités touchent particulièrement les jeunes du primaire, du secondaire, mais également du niveau collégial. En période estivale, on tente donc de renseigner une clientèle plus générale. C’est toujours intéressant de voir comment les gens sont intéressés par la forêt, mais aussi à quel point ils ne sont pas tant informés », souligne la directrice générale de AFSLSJ, Diane Bouchard.

Jusqu’au 18 août, les visiteurs du village historique pourront s’informer sur divers aspects de la forêt. Le kiosque est bonifié par la participation de plusieurs partenaires comme le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, la Société de protection des forêts contre le feu et le collectif « Une forêt de possibilités ».

« La forêt est notre principale ressource. Je pense que nous avons tout intérêt à connaître son véritable potentiel, mais également à veiller à sa protection. Le fait d’avoir plusieurs partenaires avec nous nous permet de fournir beaucoup plus de renseignements aux visiteurs. Notre kiosque est interactif. On ne veut pas bombarder les gens d’informations. On opte pour une formule ludique où ils peuvent utiliser leurs sens pour voir, sentir et toucher. Tous les jours, un animateur est sur place afin de les accompagner durant la visite. Ils ont aussi accès à des vidéos et de la documentation. Cette année, on teste même leur connaissance avec un jeu-questionnaire virtuel, réalisé par le collectif « Une forêt de possibilités », explique Mme Bouchard.

Questions pointues

L’an dernier près de 7 000 visiteurs ont fait escale au kiosque de l’AFSLSJ.

« On tient un livre avec plusieurs statistiques. On remarque que les gens sont vraiment curieux. Certains nous posent même des questions très pointues. Si nous n’avons pas la réponse, nous prenons en note leur numéro de téléphone et nous réalisons quelques recherches afin de leur fournir une réponse. On tient à remplir notre rôle. Nous sommes reconnus comme l’une des associations les plus dynamiques, ce qui est tout à fait normal quand on sait que notre région détient l’un des plus importants couverts forestiers de la province », explique Diane Bouchard.

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