Chirurgie bariatrique: Quand il n’y a plus d’autres solutions…

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Par helene_gagnon
Chirurgie bariatrique: Quand il n’y a plus d’autres solutions…

<![CDATA[Sabrina Lamontagne et Nancy Tremblay ont toutes les deux subi une chirurgie bariatrique. Sabrina a eu son intervention il y a trois ans, alors que Nancy est opérée depuis environ neuf mois.
Leur décision a été ponctuée de grandes joies, mais également de deuils qui s’avéraient nécessaires, dans leur quête d’équilibre.
«J’assumais mes rondeurs. J’étais bien dans ma peau. Je n’avais pas de signe de maladie, et ce, malgré mon poids de 361 lb.»
C’est lors d’une petite marche d’environ deux kilomètres que Nancy a eu sa première claque au visage.
«À mon retour, tous les ligaments de mes jambes étaient brisés. J’ai consulté mon médecin qui m’a mis en contact avec le Dr Dubois. À la première rencontre, il m’a dit que j’avais l’espérance de vie d’une dame qui fume trois paquets et demi de cigarettes par jour.»
À ce moment, Nancy a pris sa décision. La chirurgie représentait sa seule option.
De son côté, Sabrina avait des problèmes de santé. Plusieurs organes étaient affectés par son surpoids.
«Je suis allée au gym. Je voulais perdre du poids pour en finir avec tous les désagréments. Je devais me changer au travail tellement je suais. C’était désagréable au point où je m’écœurais moi-même.»

La préparation
Les deux amies soulignent qu’il faut être forte physiquement, mais surtout psychologiquement.
«On nous opère à l’estomac, mais tout se joue entre les deux oreilles. On doit être prête avant, pendant et après. De mon côté, mon plan post-opératoire était tout prêt. Je savais ce que j’allais manger. Pas question d’avoir des hésitations, car la réussite dépend de nos choix», explique Nancy.
Sabrina et Nancy ont fait des deuils. Pour elles, la friture, le sucre, les longs soupers entre amis, l’alcool, les boissons pétillantes, mais aussi boire en mangeant, ne font plus partie de leurs habitudes.
«On se permet parfois des douceurs, mais c’est fait avec contrôle. Notre consommation n’est pas reliée à une émotion. Les émotions nous font souvent prendre le contrôle. Nous l’avons vu dans le passé. Si nous avons touché le fond, c’est qu’on ne contrôlait rien.»
Il y a des deuils qui ne sont pas reliés à l’alimentation. Sabrina Tremblay a mis fin à des amitiés.
«Aux yeux de plusieurs, la chirurgie est bien mal vue. Pourtant, c’est un outil pour nous aider à atteindre notre objectif. Les résultats sont rapides, mais il faut persévérer pour les maintenir!»
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One thought on “Chirurgie bariatrique: Quand il n’y a plus d’autres solutions…

  1. je vais me faire opérer fin aout 2018, pose d’un anneau gastrique. j’ai peur de l’apres je suis suivi par une super psychologue et j’attends beaucoup de son aide au niveau psy mais pour l’alimentation après m’inquiète mais je suis prète, je ne peut plus rien faire plus bouger plus me regarder dans une glace. faites vous beaucoup de sport pour maintenir tout cela et que peut on manger en terme de quantité par repas, et avez vous beaucoup de vomissements; quelle chirurgie avez vous faites merci de votre aide

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