L’industrie agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean sera soutenue par le biais d’une entente sectorielle assortie d’une enveloppe de 1,6 M$ sur deux ans.
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les producteurs et les transformateurs agricoles de la région, qui traversent actuellement une période difficile en raison de l’augmentation de leurs coûts de production, indique le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mario Théberge.
« Je suis extrêmement heureux de cette entente sectorielle, dit-il. Ce n’est pas rien, 13 partenaires qui travaillent sur un projet commun pour développer l’agroalimentaire. Chose sûre, c’est qu’on n’a pas vu ça souvent. »
L’entente regroupe 13 signataires, dont le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation avec une subvention de 600 000 $ et celui de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie avec une participation de 400 000 $. Le ministère Affaires municipales et de l’Habitation s’est également impliqué à hauteur de 120 000 $. Le reste du financement est partagé entre les autres partenaires, dont font notamment partie la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
L’enveloppe rattachée à l’entente permettra de financer différentes initiatives et organisations du secteur agricole réparties sur six grands axes, précise le président de la Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Martin Laforest.
Projets financés
La somme de 250 000 $ visera à favoriser la concertation régionale dans le cadre du développement de l’industrie agroalimentaire. La stratégie de positionnement mise de l’avant par Zone Boréale profitera quant à elle d’un investissement de 590 000 $.
Ensuite, 500 000 $ serviront à la capitalisation et au déploiement du Fonds Fertile, tandis que le Créneau AgroBoréal sera soutenu à la hauteur de 90 000 $ pour son accompagnement à des projets « mobilisateurs et structurants ».
Enfin, l’entente prévoit 65 000 $ pour l’élaboration d’une planification stratégique sectorielle ainsi qu’une aide financière de 100 000 $ destinée à la Coopérative de Solidarité Le Relait.
Service de remplacement
Pour la Coopérative de Solidarité Le Relait est une organisation, les 100 000 $ qui lui sont octroyés auront un impact concret dans la prestation de ses services.
Fondé il y a deux ans, la coop offre la possibilité aux producteurs agricoles d’embaucher des remplaçants lorsqu’ils doivent s’absenter, que ce soit pour cause de maladie ou pour prendre des vacances dans un domaine où il est particulièrement difficile d’en prendre.
« Notre but, c’est de veiller à la santé physique et mentale des producteurs. Nos remplaçants sont donc habilités à remplacer les producteurs eux-mêmes, et non seulement leurs travailleurs, pour qu’ils puissent prendre le temps de souffler un peu de temps à autre », explique la présidente du Relait, Marilyne Rousseau.